Court métrage d’animation
Réalisé par Étienne Husson et Azul Paola Meza
04’10 – France – 2020
SYNOPSIS
Dans un monde contraint au confinement, une jeune femme s’interroge sur le mal être de ceux que l’on disait équilibrés, et qui pourtant, se retrouvent démunis dans une société bouleversée.
Comme par effet de miroir, cette étrange situation où évoluent ces étranges individus l’amène à réfléchir sur sa propre condition : sur son existence, sur ses fragilités et sur sa sensation de n’avoir de toute façon jamais été à la hauteur.
De ce repli sur soi, entre les larmes et la crasse, émerge une théorie : « La compréhension de l’argile ».
Réalisation et scénario – Étienne Husson et Azul Paola Meza
Animation – Shérine Kacmaz Belhaine, Azul Paola Meza, Étienne Husson
Bruitage – Étienne Husson
Mixage – Benjamin Sangoï
INTERPRÉTATION : Sophea Chea
Etienne Husson
Étienne HUSSON découvre le cinéma et l’audiovisuel par le biais de dispositifs d’éducation aux images au collège et au lycée.
De ces premiers ateliers, il tire un certain goût pour l’artisanat et l’idée de construire l’esthétique d’un film en rapport avec son propos.
Dans le cas de LA COMPRÉHENSION DE L’ARGILE, les choix de la terre et de l’animation stopmotion s’imposent donc comme une évidence dès l’écriture.
À l’université, malgré sa volonté de faire du cinéma, il découvre l’anthropologie et décide de poursuivre ses études dans ce domaine, tout en continuant en parallèle ses expériences filmiques.
Il a la sensation que ce choix relève d’une certaine cohérence mais a encore du mal à l’expliquer.
Avec le temps et la pratique, ce lien s’affine. L’anthropologie lui permet de s’interroger sur le monde et d’avoir des outils méthodologiques pour le faire, et le cinéma de partager ces questionnements et réflexions.
Que ce soit par le biais du documentaire ou de la fiction, ses projets se situent souvent dans ce rapport de recherche-création. C’est notamment le cas de LA COMPRÉHENSION DE L’ARGILE, une fiction basée sur un fond documentaire issu d’entretiens de terrain.
Étienne envisage le cinéma comme un voyage, un aller-retour incessant entre réalité fantasmée et imaginaire cinématographié.